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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 13:48

          Dans le cadre de la mondialisation économique, la concurrence internationale devient de plus en plus vive. En conséquence, la compétitivité devient de plus en plus une condition sine qua non de survie économique, que cela soit au niveau d'une entreprise ou d'un pays.

          Le ressort de la compétitivité est de pouvoir offrir des biens et des services au meilleur prix (compétitivité-prix) ou (et), pour les pays à forts coûts salariaux et administratifs, de pouvoir faire payer aux clients un prix élevé grâce à des productions très élaborées et non encore concurrencées (compétitivité-produit).

          Beaucoup de commentateurs découvrant assez tard cette exigence de compétitivité, ils sont beaucoup moins nombreux à dénoncer tout ce qui handicape ces deux types de compétitivité, en particulier à cause d'une fiscalité inadaptée à cette exigence.

 

A) Compétitivité-prix

 

            Dans ce domaine, il est clair que la quasi-totalité des prélèvements obligatoires, soi-disant à la charge des entreprises, se retrouve dans leur coûts de production et donc dans leurs prix de vente. De ce fait, le cumul de tous ces prélèvements est équivalent à une taxe globale sur la consommation pour le marché intérieur (avant l'application d'une taxe sur la consommation proprement dite comme la TVA). Cela est aussi équivalent à une taxe globale sur les exportations pour les biens et services qui sont exportés.

              N'en déplaise à certains politiciens abusant d'électeurs non avertis, la répartition affichée, et se voulant équilibrée, des hausses d'impôts entre les ménages et les entreprises relève du mythe fiscal. Cette répartition de façade n'a d'autre but que de faire avaler plus facilement aux citoyens la pilule amère de la hausse de prélèvements multiples qu'ils subiront à la fois en tant que contribuables et en tant que consommateurs.

                  En conclusion, ce jeu de duperie fiscale handicape la compétitivité-prix des entreprises locales par rapport à leurs concurrentes étrangères, à la fois sur le marché intérieur et sur le marché mondial.

 

B) Compétitivité-produit

 

                       De façon moins visible mais tout aussi déterminante, la fiscalité influe à moyen et long terme sur la compétitivité-produit. Car, plus les prélèvements sur les profits, les revenus et l'épargne sont élevés, moins les créateurs (directs et indirects) de richesses et d'emplois n'ont d'intérêt et de moyens pour autofinancer et développer de nouvelles productions concurrentielles dans le pays concerné.

 

                            En effet, la compétitivité-produit est le résultat d'efforts individuels qui demandent beaucoup de temps, d'argent, de courage et d'inventivité, pour un résultat incertain qui ne sera connu qu'au moment de la mise sur le marché du produit nouveau.

                        N'en déplaise à tous les démagogues en matière fiscale, il est clair que ceux qui acceptent d'investir dans tous les domaines précités attendent légitimement d'en être les premiers bénéficiaires en cas de succés (ils en sont bien les perdants à 100 % en cas d'échec....) Si ce n'est pas le cas à cause d'une fiscalité démagogique et confiscatoire, ces créateurs très utiles à la collectivité sont incités à développer ailleurs leurs nouveaux projets. Car, même s'ils acceptaient de faire tous ces efforts pour un bénéfice personnel net d'impôts très faible, leurs concurrents étrangers moins imposés pourraient conserver beaucoup plus d'argent pour continuer à financer la guerre permanente de l'innovation sur le marché mondial. Or, l'innovation pertinente est le facteur clé du maintien de la compétitivité-produit au cours du temps.

                           C'est donc à ce niveau qu'une fiscalité démotivante pour les créateurs, les investisseurs et les épargnants est particulièrement nuisible au maintien d'une forte compétitivité-produit dans un monde économique où les pays concurrents à faibles coûts salariaux et administratifs apprennent très vite....

 

                          En conséquence, les politiciens qui donnent des leçons de morale et de patriotisme aux créateurs de richesses et d'emplois poussés à l'émigration fiscale devraient enfin comprendre que le vrai patriotisme économique n'est pas d'aggraver une fiscalité démagogique, confiscatoire et liberticide. Il consiste à adopter enfin une fiscalité incitative parfaitement adaptée aux réalités de l'économie mondialisée et notamment à son exigence de compétitivité, pour le plus grand bien des citoyens-contribuables concernés.

 

                   

            A cet égard, les seules politiques de relance qui soient viables actuellement sont celles qui visent à capter une part plus importante de la croissance mondiale en améliorant les compétitivités prix et produit des entreprises situées sur le sol national. Et ces politiques de relances peuvent être peu coûteuses si on a la volonté de changer radicalement une réglementation (notamment fiscale) anti-économique et inadaptée à une concurrence devenue mondialisée.              

 

        En conclusion, pour stimuler au maximum la compétitivité économique d'un pays, sa fiscalité se doit aussi d'être compétitive en adoptant le principe fiscal d'exonération de la production exposé dans l'article intitulé   REMBOURSER LA DETTE SANS APPAUVRIR LES CITOYENS


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 


 

 

 

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  • : Le blog de rembourser-la-dette-publique-sans-appauvrir-les-ci
  • : Un principe fiscal fondamentalement juste et efficace pour assurer une croissance forte et durable sans les "dopages" budgétaire et monétaire habituels qui ont d'ailleurs atteint leurs limites. Une solution fiscale peu coûteuse pour les citoyens et efficace pour rembourser les dettes colossales accumulées depuis des décennies par les dirigeants de certains Etats occidentaux
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